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Got
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4 novembre 2024
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Après Breath of the Wild et Tears of the Kingdom, il était difficile de sortir un nouveau Zelda. Et pourtant Nintendo a relevé le défi, et s’en est plutôt bien sorti.
En reprenant l’esthétique du remake Switch de Link’s Awakening, en ajoutant des mécaniques récentes, en laissant le joueur trouver ses propres solutions et surtout en mettant enfin la Princesse Zelda en avant, Echoes of Wisdom a réussi à sortir de l’ombre de ses deux imposants grand-frères.
Le système d’échos, qui permet de créer des objets et des monstres une fois mémorisés, est assez frais pour relancer le gameplay dans de nouvelles directions. On peut grimper plus haut, accéder à des plateformes éloignées ou encore invoquer plusieurs monstres pour combattre à notre place. Il est toujours possible de jouer de manière plus traditionnelle en utilisant l’écho de Link mais c’est à durée limitée et ça ne suffit pas pour progresser dans le jeu.
Et comme il est possible d’utiliser les échos quand on le souhaite, sous réserve d’avoir assez de magie, chaque joueur surmonte les obstacles à sa façon. J’ai beaucoup utilisé les lits au début pour atteindre des zones éloignées mais je les ai vite remplacés par des dalles volantes ou des nuages. De même, il est possible de grimper sur des caisses et des arbres dès le début du jeu mais une fois mémorisé le bloc d’eau, il est très facile de prendre de la hauteur dans le jeu. Là où une forêt pouvait vous bloquer dans A Link to the Past ou Link’s Awakening, il suffit de grimper à la cime des arbres pour passer où l’on veut dans Echoes of Wisdom. Cette liberté est très appréciable et donne une vraie fraicheur à ce Zelda.
C’est pareil pour les combats où il faudra choisir les bons monstres pour venir à bout de ses adversaires. J’ai beaucoup utilisé le soldat au bouclier, le requin et les corbeaux mais je suis sûr qu’il aurait été possible de s’en sortir avec n’importe quels autres monstres disponibles.
Comme souvent, on pourra reprocher au titre d’être un peu trop enfantin à tous les niveaux (graphismes, histoire, difficulté) mais j’ai passé un très bon moment pendant la quinzaine d’heures qu’il m’a fallu pour atteindre le boss final et voir le générique de fin.
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19 octobre 2024
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Même si c’est plus une histoire interactive qu’un jeu, même si les graphismes en pixel art sont assez basiques, même si l’histoire est trop courte côté sorcière et un poil trop longue côté campagne politique, même si la customisation des cartes reste un artifice, même si l’interprétation des cartes semble décorrélée des cartes elles-même, même si les très bonnes musiques d’ambiance sont vite répétitives, même si les différents choix ne sont pas très clairs, même si je n’ai vu qu’une seule des fins et pas la meilleure, même si… même si… et bien j’ai passé un très bon moment à jouer à The Cosmic Wheel Sisterhood!
L’ambiance est au top et les sorcières sont toutes originales et intéressantes. J’aurais aimé passer encore plus de temps à accueillir de nouvelles sorcières dans mon exil, leur tirer les cartes tout en décryptant leur vie et leurs attentes. J’aurais aimé plus de flashback pour comprendre comment Fortuna s’est retrouvée sur son astéroïde, plus de possibilités d’en savoir plus sur la Confrérie, sur le rapport des Sorcières avec les humains et autres espèces de la galaxie. J’aurais juste aimé que le jeu dure plus longtemps et je pense que c’est le meilleur compliment que je puisse lui faire.
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17 octobre 2024
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Sorti de nulle part, il n’a fallu que quelques secondes d’un test sur YouTube pour savoir que ce jeu était fait pour moi: un jeu d’aventure dans un (tout petit) monde ouvert, avec des thèmes post-apo et plutôt écolo, une direction artistique ultra-sobre mais suffisamment accrocheuse et une bande-son planante.
Installé sur mon fidèle Steam Deck quelques jours après sa sortie, j’ai dévoré le jeu en quelques jours à Montfaucon. Ce n’est certes pas le jeu du siècle ni même de l’année mais on est tenu en haleine par la quête de l’héroïne qui revient sur sa planète natale de Cigalo (sorte de concentré de calanques et de désert de pierres) pour éclaircir la disparition de sa sœur quelques années auparavant.
Graphiquement propre et efficace, même si le moteur du jeu demandait pas mal à la console-pc de Valve, Caravan SandWitch reste un jeu d’exploration sans combat, avec des personnages attachants et des énigmes assez légères pour ne jamais nous bloquer et nous frustrer plus de quelques minutes. Bon, je n’ai pas fait toutes les quêtes annexes (rien compris à celle des têtards par exemple) mais j’ai pris énormément de plaisir à explorer chaque coin du terrain de jeu et à découvrir l’histoire des habitants de Cigalo tout en découvrant pourquoi une tempête électromagnétique avait fait fuir la grosse corporation qui exploitait la planète auparavant et ce qu’il était advenu de la sœur de l’héroïne.
Le jeu n’est pas parfait, certains dialogues tombent vraiment à plat (mention spéciale à «De la tapenade, oui, j’en ai toujours un bol sur moi! ») et on sentait le manque de moyen du studio français derrière Caravan SandWitch (pas de doublage par exemple, ou encore un monde un peu vide et limité) mais je conseille ce jeu à toute personne qui cherche une expérience intéressante et sans stress, un petit plaisir vidéo-ludique qui vaut le coup de passer quelques heures sur Cigalo.
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16 septembre 2024
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En suivant des recommandations sur Internet pour un jeu fun à plusieurs (on a eu pas mal de gamins pendant les vacances), je suis tombé sur Boomerang Fu, un petit jeu qui était complètement passé sous mon radar.
Le principe du jeu est tout con: on joue jusqu’à six petits personnages mignons-kawaii qui doivent s’entretuer, en solo ou en équipe, à l’aide de boomerangs sur un bonne dizaine de terrains différents. A la manière d’un Bomberman réactualisé, il est possible d’acquérir des pouvoirs variés ou d’utiliser le décor pour tuer ses adversaires.
C’est tout con mais ça marche du feu de dieu! Que ce soit avec Simon et ses cousins, Axel ou encore les Nathxence, tous les gamins ont adoré Boomerang Fu. Les adultes n’étaient pas en reste, surtout moi, et les parties se sont enchainées tout l’été avec moult cris de joie ou de colère.
Il y a aussi un mode plus calme, une sorte de cache-cache, ce qui permet de faire baisser un peu le niveau de stress de tous les joueurs.
Payé 79 centimes sur CDKeys pour avoir la clef Steam, Boomerang Fu a été le meilleur achat de l’été vu le fun qu’il a apporté!
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Got
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19 juin 2024
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Mon mari ayant eu la bonne idée d’organiser un week-end prolongé à Paris pile-poil pour les élections européennes («les billets étaient pas chers»), il a fallu se pencher sur un truc tout nouveau pour nous: la procuration pour le vote.
Ça se fait normalement en deux étapes: d’abord remplir une demande en ligne et ensuite aller soit en mairie (pour ceux qui ont une des nouvelles cartes nationales d’identité au format carte de crédit) soit dans un commissariat (pour les anciennes cartes).
La demande en ligne n’est pas la même suivant la carte d’identité mais même avec les nouvelles cartes vous pouvez faire le formulaire traditionnel. Et ça tombe bien car quand mon Bonobo de mari s’est pointé à la mairie de Tournefeuille, celle-ci n’était pas encore prête à gérer les procurations! Il a donc dû refaire la demande en ligne et aller au commissariat.
Cette demande en ligne se fait en 5 minutes, c’est très facile. Vous vous connectez d’abord via FranceConnect puis vous entrez les informations de la personne qui va voter pour vous (numéro de carte d’électeur et date de naissance par exemple). Vous recevez dans la foulée un email avec un numéro de référence à donner au moment de faire valider votre identité au commissariat.
Cette dernière étape dépend bien sûr de votre poste de police. Dans notre cas, entre deux appels pour des gardes à vue, c’est allé assez vite également, moins de 10 minutes.
Une fois que c’est fait, vous recevez d’abord un premier email vous disant que votre identité a été vérifiée puis un second quelques minutes plus tard pour vous dire que votre procuration a été validée.
Et voilà, c’est tout! La personne qui doit vous représenter n’a plus qu’à aller au bureau de vote avec ses papiers d’identité et, croisons les doigts, voter pour qui vous lui avez demandé.
Bon, cela n’a pas empêché de tirer une tronche d’enterrement le dimanche soir au vu des résultats! Et je ne parle même pas de l’annonce de dissolution de l’Assemblée qui a suivi…
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02 juin 2024
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Je dis très souvent du bien de mon Steam Deck car c’est objectivement une très bonne machine. Mais de temps en temps, il y a des trucs qui ne vont pas. Et parmi les trucs qui n’ont jamais bien fonctionné, les captures d’écran ont la palme de le relou-itude.
Pour faire simple, Valve permet de faire une capture d’écran de son Steam Deck en appuyant en même temps sur le bouton « STEAM » et sur « R2 ». Un petit pop-up apparait en bas de l’écran pour nous dire que l’image capturée est enregistrée.
Premier souci, j’ai longtemps eu un bug sur mon Steam Deck qui faisait que je ne pouvais pas accéder à l’onglet « Médias » du menu Steam. La page se chargeait mais moulinait pendant des plombes pour au final ne rien afficher. Ces derniers temps, le bug a disparu mais autant vous dire que je n’ai pas trop pris l’habitude de faire des captures d’écran des jeux auxquels je jouais, genre pour mettre une illustration sur un billet de ce blog par exemple.
Vu que ça fonctionne maintenant, j’ai commencé à prendre des captures d’écran de temps en temps. Et comment vous dire…
ÇA NE RESSEMBLE PAS DU TOUT A ÇA QUAND JE JOUE!
Car oui, le Steam Deck fait une capture d’écran mais il la sauvegarde en JPG avec une compression juste ignoble qui rend tout flou et moche. J’ai dû faire quelques concessions graphiques quand j’ai joué à Hogwart’s Legacy sur mon Steam Deck mais je n’ai pas eu à baisser la résolution à 0,5X comme on pourrait croire avec cette capture d’écran:
Et là vous vous dites: « ces captures pourries ont bien dû ennuyer plus d’une personne sur Internet donc il y a un fix. » Et vous aviez raison! Il suffisait d’aller dans les paramètres, à l’onglet « En Jeu » et cochait « Sauvegarder une copie non compressée » et paf! vous aviez une copie d’écran parfaite…
Mais pourquoi j’en parle au passé? Ben tout simplement parce que depuis quelques semaines (visiblement quand Valve a basculé son mode Big Picture en version Steam Deck pour tout le monde), on ne trouve plus la case à cocher dans l’onglet « En Jeu » et donc on ne peut plus avoir que des captures d’écran pourries.
Il existe sûrement des moyens alternatifs de faire des copies d’écran sur le Steam Deck en mode Jeu mais c’est tellement lourd et incompréhensible qu’on dirait du Microsoft…
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31 mai 2024
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Ce court jeu aux graphismes chatoyants est un mélange entre Mario et Pikmin. Votre personnage peut sauter, se balader dans un environnement en 3D vraiment bien modélisé tout en dirigeant une armée de petits êtres chacun spécialisé dans une tâche. Vous avez ceux qui portent, ceux qui explosent, ceux qui se transforment en échelle et j’en passe.
Suite à une expérience ratée, vous êtes envoyé dans une autre dimension et vous vous retrouvez dans une maison abandonnée par les humains depuis longtemps mais habitée par une multitudes d’insectes anthropomorphiques. Cela tombe bien, car même si vous êtes humain, vous êtes aussi de la taille d'un insecte. A vous donc d’explorer la maison en remplissant quelques missions (assez simples) à chaque fois pour débloquer le niveau suivant.
Il y a des trucs à collectionner pour améliorer la capacité du héros à planer, il y a des clins d’œil et des références à dénicher un peu partout dans les niveaux ainsi que des lignes de dialogues bien marrantes en discutant avec certains insectes.
Même si le jeu se finit en quelques heures, j’ai bien aimé la direction artistique et le gameplay, j’ai donc passé un très agréable moment. Le jeu tourne merveilleusement bien sur mon Steam Deck et les contrôles tombent vite sous la main. Disponible sur une multitude de supports, je conseille ce jeu à tous les amateurs des deux références de Nintendo citées plus haut.
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29 mars 2024
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Ca faisait un petit moment que je voulais essayer le jeu indé de ce début 2024 à savoir Balatro. J’ai lancé une petite partie une heure avant de partir pour le concert de Dionysos et j’ai failli arriver en retard au final!
Et tout ça pour un jeu de poker amélioré avec ces graphismes:
Parce que oui, les mécaniques de base proviennent du poker, avec des cartes qu’on doit choisir dans sa main pour faire des paires, des brelans, des suites, des carrés ou même… des combos de cinq cartes identiques! Car oui, c’est possible et très probable dans Balatro! Vous avez en effet de nombreuses possibilités qui ont été ajoutées aux règles initiales: vous pouvez entre chaque partie acheter de nouvelles cartes, des modifications permanentes ou temporaires ou même des jokers qui changent complètement le comptage des points.
C’est comme ça que je me suis retrouvé une fois dans une partie où 8 cartes du jeu ont été changées en des 10, portant à 14 leur nombre dans mon jeu de 54 cartes, ce qui rend plus facile les carrés ou les yams ;-)
Mais attention, vous n’avez la possibilité d’utiliser que 5 jokers et deux cartes d’action en même temps, vous devez donc ruser et optimiser les interactions entre les bonus. Un joker augmente le multiplicateur de combo par 15 par exemple si vous avez utilisé toutes vos défausses alors qu’un autre vous augmente le même multiplicateur pour chaque carte trèfle et que vous jouez avec un deck qui vous octroie un main supplémentaire mais vous enlève une défausse. Car oui, vous pouvez aussi utiliser des jeux de cartes différents avec leur propre modificateur. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi des cartes planètes qui modifient la valeur des coups. Et je ne vous ai pas parlé des jetons qui servent aux calculs des points et qui dépendent de la valeur de la carte mais aussi d’un millier d’autres règles!
Dit comme ça, ça à l’air plutôt compliqué mais le jeu est en fait très simple à prendre en main. On commence sans modificateur puis on peut acheter ses premiers jokers et autres cartes modificatrices. A chaque nouveau run, de nouvelles cartes donc possibilités sont gagnées et ajoutées au jeu, nous demandant de réfléchir à de nouveau combos en fonctions de ce que le tirage aléatoire nous a apporté.
C’est bien simple, je me suis posé dans le canapé à Montfaucon aujourd’hui et j’ai lancé une partie, puis une autre, et encore une… et j’ai vidé la batterie de mon Steam Deck en un peu moins de quatre heures! Je ne sais pas si le fun va durer éternellement mais j’ai encore envie d’essayer des combinaisons et réussir un run de plus de 20 parties ou de marquer plus de 30.000 points en une seule main!
P.S.: à part ça oui, le concert était chouette!
P.P.S: il est possible de convertir le jeu en application Android via ce script et j'ai depuis rendu accro mon Bonobo à Balatro!
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23 mars 2024
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Je viens de finir Tron: Identity (sur mon Steam Deck bien sûr), un visual novel orienté polar, et je n’ai qu’une seule envie: revoir Tron Legacy. Tous les visuels du jeu sont inspirés de la suite du film culte des années 80, le jeu se passant quelques années plus tard, dans une autre Grid abandonnée par Flynn depuis des années. Les programmes continuent leur vie mais un événement grave arrive au Dépôt et Query, le héros qu’on incarne, y est envoyé pour enquêter…
L’enquête sera malheureusement de courte durée, l’histoire est bouclée en moins de 3h, même s’il est possible de recommencer une nouvelle partie pour explorer les autres choix possibles. Le jeu profite du design du second film mais reste assez aride, avec très peu d’animations et beaucoup de textes. Le seul mini-jeu intégré, appelé la Défragmentation, est original mais pas vraiment palpitant.
J’ai néanmoins passé un bon moment et j’aurais bien aimé que l’histoire dure encore quelques heures. Quelques soient nos choix, on reste sur notre faim avec un jeu qui semble plus être une introduction qu’un produit fini. C’est bien dommage car l’intrigue m’a accroché et les personnages comme les lieux méritent un plus grand développement. Normalement le studio derrière ce jeu a prévu d’autres titres basés sur le monde de Tron mais pour l’instant rien n’a été officialisé. A suivre donc…
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Got
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15 janvier 2024
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Le jeu démarre sans préambule, plongeant le joueur directement dans une immense tour. Il faut commencer par résoudre quelques énigmes et discuter avec un étranger qui parle une langue inconnue pour découvrir l'univers du jeu. Chaque étage de la tour est habité par un peuple distinct, possédant chacun sa propre langue et sa propre écriture, mais aucun ne comprend les autres. Il vous faudra maîtriser chaque langue afin de résoudre les énigmes, réunir les peuples et atteindre le sommet de la tour pour enfin comprendre les événements mystérieux qui se sont déroulés.
Et quand je parle d’apprendre les langues, je ne plaisante pas. Chaque peuple a son écriture, ses mots et sa société propre. On perçoit des influences teutoniques dans une société militarisée, un autre peuple semble vivre dans un monde arabisant, tandis qu'un étage distinct est réservé aux scientifiques, et ainsi de suite. A l’aide de peintures, de sculptures, de panneaux, de quelques «pierres de rosette» qui font le lien entre deux langues, de discussions avec les autochtones, on finit par décoder quelques mots. Ces mots permettent de mieux appréhender le niveau et d'accéder à de nouvelles zones. En acquérant progressivement le vocabulaire de chaque peuple, le joueur peut alors passer à l'étage suivant.
Il est rare qu'un jeu vidéo se démarque réellement par son expérience parmi les milliers déjà sortis au fil des décennies, mais Chants of Sennaar réussit cette prouesse. Ce tour de force est accentué par une direction artistique très agréable, évoquant des jeux tels que Sable ou des artistes comme Mœbius. Explorer les différents étages de la tour devient ainsi un véritable plaisir, permettant de découvrir chaque civilisation avec ses particularités graphiques et culturelles.
Bonobo, souvent assis à côté de moi, a également passé un excellent moment en m’aidant à déchiffrer les langues étranges et à surmonter certaines énigmes qui me posaient problème. Le jeu a en plus le bon goût de n’être ni trop long ni trop court, même si un étage/peuple de plus ne m’aurait absolument pas dérangé!
Bref, ne passez pas à côté de cette pépite vidéoludique!
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Got
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14 janvier 2024
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Pour ces vacances à Agadir, j'ai voulu essayer quelque chose, une sorte de journal au jour le jour car je me suis rendu compte que j'oubliais rapidement ce que j'avais fait en vacances. Ca s'applique aussi à la vie de tous les jours mais les vacances sont quand même plus palpitantes et méritent donc d'être moins oubliées, non?
Ce n'était peut-être pas les vacances les plus intéressantes pour tenir un journal, on est resté les deux semaines à Agadir mais vu que j'ai déjà oublié la fin du séjour, je ne peux même pas terminer totalement l'expérience...
Après une nuit plus que courte et sans sommeil, nous voilà partis pour l’aéroport en taxi. 38€, départ à 4h du matin, c’est presque plus intéressant que Tisseo. Il y avait déjà du monde à l’aéroport, malgré l’heure plus que matinale. Il faut dire qu’il y avait plus d’une demi-douzaine de vols en 6h et 6h15 ce matin là. Aucun problème à la sécurité ou à la douane, on était même les premiers à entrer dans l’avion vu que pour une fois on avait des billets prioritaires. Vol sans encombre, un peu de lecture, les deux premiers épisodes d’Ashoka et nous voilà à Agadir. Bonobo avait réservé un taxi grâce à sa cousine qui vit en partie à Agadir, je commence à prendre goût à tout ce luxe!
Étant un peu en avance, on s’est posé aux «Arômes de Paris» un café salon de thé un peu huppé mais les prix étaient très raisonnables et les viennoiseries délicieuses! On a ensuite récupéré l’appartement, tout à fait correct et j’ai pu comater deux heures sur le lit au soleil pour me remettre de ma nuit blanche.
On est parti ensuite pour la belle et immense plage d’Agadir. Il faisait beau mais le petit vent a rafraîchi mes ardeurs… juste le temps que Bonobo décide d’aller se baigner. Je suis allé faire un plouf quand il est revenu à nos serviettes, on ne peut malheureusement pas laisser nos affaires sans surveillance.
On est rentré vers 17h à l’appartement, l’heure idéale pour profiter de l’apéro sur le balcon mais malheureusement il fallait faire des courses. Direction donc le Carrefour Market à 20 minutes à pied, 65€ pour pas grand-chose, c’est la crise partout ma pauvre dame!
Repas simple et comatage jusqu’à ce que la fatigue gagne.
La plage d'Agadir
Quel bonheur de rester au soleil dans le lit de bon matin! La nuit a été… profonde mais mouvementée. Il y a eu pas mal de bruits dans la rue et le voisinage, à voir si c’est pareil tous les soirs. Mais entre ma fatigue et mes boules Quiès, je n’ai eu aucun mal à me rendormir à chaque réveil pipi.
On a donc trainé ce matin, comme des Bonobos il va sans dire. Une fois douché, j’ai terminé mon livre, le tome 2 de «Dominium Mundi» par François Baranger, parfait pour mon état metal actuel. J’ai enfin pu essayer Jusant sur mon Steam Deck une petite heure mais je n’ai pas trop accroché pour l’instant. C’est pourtant clairement le type de jeux que je kiffe mais là je suis resté de marbre.
On est ensuite descendu sur le paséo pour manger au soleil. C’était diablement agréable, surtout à l’abri du vent toujours aussi frais. On est ensuite allé marché le long de la plage, jusqu’à ce qu’un soldat nous interdise d’aller plus loin, vers les dunes. Quel dommage! On s’est posé là sur la plage, à bouquiner et à bronzer. Bonobo est même allé faire un plouf mais de mon côté, je n’en avais pas envie.
De retour à l’appartement pour se doucher, dîner et commencer la saison 6 de The Crown dans le salon marocain, pas très confortable. Grosse déception que ce début de saison également, l’épisode sur les derniers moments de Diana était particulièrement ridicule…
Encore une journée tranquille: matinée à trainer à l’appart’, aprèm à la plage. On est monté un peu plus au nord cette fois, le long des hôtels de luxe assez peu remplis en ce moment. À peine posé sur la serviette, je me suis endormi au soleil pendant plus d’une heure, c’est à peine si j’ai vu deux chameaux passer…
Bonobo est allé une fois de plus se baigner et j’ai commencé «Comment saboter un pipeline» d’Andreas Malm. On a essayé un autre chemin pour descendre et remonter de la plage, un chemin bordé d’hôtels et d’immeubles abandonnés en cours de construction. Toutes ces verrues de béton, à deux pas de la plage, m’énervent toujours autant, comme à Fuerteventura.
Après un diner de pâtes sauce tomate presque maison, on a tenté la suite de la saison 6 de The Crown et nous ne sommes toujours pas convaincu.
Aujourd’hui, pas de plage! Nous avons prévu de découvrir un peu le centre-ville d’Agadir. Nous avons commencé par son souk, tellement différent et pourtant si proches des autres: tous les bâtiments sont modernes, les allées sont grandes et éclairées mais on retrouve exactement le même «marché à tout faire» propre aux souks. On n’a pas acheté grand-chose à part quelques pâtisseries marocaines mais on s’est dit qu’il faudrait y revenir pour faire les courses en fruits et légumes.
On a ensuite poussé au nord, direction la mosquée Mohammed V. Après un coca au soleil, on a tourné dans le quartier pour trouver les traiteurs/pâtissiers conseillés par la cousine de Bonobo. Petit repas dans un restaurant basique mais bon, j’ai même pu tester la knafa, une sorte de millefeuilles de brick, fourré à la crème de lait et soupoudré d’amandes.
On est ensuite monté jusqu’au Jardin d’Olheo, un petit parc pas vilain avant de rentrer tranquillement en s’arrêtant faire trois courses dans un Carrefour Market.
Et le soir, c’était Jawad, le film indien le plus WTF que j’ai jamais vu. Tout en slow-mo puis accéléré puis slow-mo ad nauseam mais j’ai bien kiffé!
A l'intérieur du souk
On poursuit notre petit rythme de vacances avec glandouille le matin et plage l’après-midi. J’ai eu le courage de faire un plouf cette fois, malgré le vent toujours frais. C’est quand même dommage, ce vent nous garantit des journées ensoleillées avec le mercure qui atteint les 22-23°C mais qui nous empêche de vraiment profiter de la plage car j’ai toujours un peu froid. Bonobo y est moins sensible et pense qu’il descendra sans moi pour rester plus longtemps…
Qu’à cela ne tienne, on est retourné prendre un verre (et une crêpe au NutNut pour moi) au restaurant sur le paséo. Et là, au soleil mais à l’abri du vent, ça a été un vrai plaisir de profiter de cette belle journée.
J’ai commencé un nouveau livre, «le premier jour de paix» d’Elisa Beiram, qui m’a bien accroché dans sa première partie, un peu moins dans la seconde pour l’instant.
Ce soir, c’était les deux premiers épisodes de The Fall of the House Usher, c’est joli sans plus. J’ai aussi enfin essayé Severed Steel sur mon Steam DeckSteam Deck, c’est très nerveux mais un peu brouillon dans le genre Hotline Miami cyberpunk en 3D.
Les mêmes joueurs font la même chose: matinée à la maison et aprèm à la plage.
J’ai eu le temps de terminer au lit et au soleil «le premier jour de paix». Ça se finit gentiment, la lecture fut agréable sans plus.
En descendant vers 14h, le vent était faible et ça a été un vrai plaisir de nous poser sur le sable et d’aller faire un plouf! Malheureusement le vent est vite repassé de «rafraichisssant» à «frais» et j’ai fini par me rhabiller et mettre ma veste.
Soirée devant The Crown, des épisodes plus centrés sur la Reine et William, un peu plus digestes donc.
Comme les jours précédents, c’était à l’appart’ le matin et à la plage l’aprem. Une différence toutefois, on avait pris les bonnets de Noël pour un shooting sur la plage, histoire de faire râler tout ceux qui sont restés en France. On est tous les deux allés faire un plouf, on a bien bronzé sur la plage vu que le vent était faible.
Une fois de retour à la maison, on s’est douché et fait tout beau pour le réveillon. Apéro en tête à tête, les cadeaux puis repas de fêtes: pâté en entrée, «brochettes» de poulet aux herbes et pommes dauphines ensuite pour finir par une bûche glacée.
Aujourd’hui, programme légèrement différent: après une visio avec Simon, nous sommes partis déjeuner au restaurant, au bord de la plage. Ensuite, serviette sur le sable, nous avons comaté au soleil.
J’ai déjà lu ce matin «My aunt is a monster», un roman graphique de Reimena Yee que m’a offert Bonobo pour noël et que j’ai dévoré avec plaisir. Là je me suis attaqué à «Les flibustiers de la mer chimique» de Marguerite Imbert, qui commence pas mal du tout. Et ce soir on a presque fini la saison 6 de The Crown, il ne nous manque plus que le dernier épisode…
Aujourd’hui c’était l’expédition pour Taroudant! Lever aux aurores (7h40?!! Vous n’imaginez pas!!) après une nuit très agitée et peu reposante, attente dans le froid que le minibus arrive, une heure et quelque de route et nous voilà à «La Petite Marrakech». Comment dire?… Son surnom est plus qu’usurpé! La vieille ville, entourée des remparts, est assez proche de l’image que l’on se fait d’une ville marocaine ancienne mais elle n’a absolument pas le charme de Marrakech ou de Fès. On a fait la traditionnelle visite dans une boutique d’huile d’argan (sans grand intérêt) avant d’aller déambuler dans la ville et ses deux souks qui n’ont rien d’exceptionnel.
Les remparts de Taroudant
Heureusement la visite se poursuivait avec l’Oasis de Tiout, à une vingtaine de kilomètres de Taroudant. Le bus nous a d’abord emmené sur les hauteurs pour un repas marocain tout à fait correct, manquait juste des petites patisseries arabes en dessert mais on trouve plus facilement des patisseries françaises ici, c’est fou. On est ensuite descendu dans la palmeraie, un écrin de verdure et de fraîcheur qui m’a vraiment fait du bien.
L'oasis de Tiout
Le retour sur Agadir a été assez long, nous étions à plus de 100km et les routes marocaines ne sont pas toutes bien entretenues. De plus, pour éviter le stadium où il y avait un match de foot ce soir, le bus a contourné toute la ville d’Agadir avant de nous ramener à nos hôtels respectifs.
Soirée tranquille devant le dernier épisode de The Crown.
On a repris nos bonnes vieilles habitudes: matinée à glander et aprem à la plage. J’ai commencé «Tout ce que vous devez savoir sur le plus tabou des sujets» de Julien Menielle et j’ai continué à jouer à Jusant sur mon Steam Deck.
Contrairement aux autres jours, on est resté un peu plus longtemps à la plage pour voir le coucher de soleil en prenant le temps d’une boisson chaude à notre bar/resto sur le paséo «La Plage Bleue».
Ce soir, on s’est fait une bonne bouse cinématographique avec le film Geostorm. Je suis bien content malgré tout d’avoir pris mon Steam Deck aussi comme lecteur multimédia, ça fonctionne vraiment bien en mode bureau avec VLC. J’avais testé Kodi avant de partir mais je n’avais pas du tout été convaincu.
Après une nuit compliquée pour tous les deux, insomnie pour moi fièvre pour Bonobo, on a décidé de changer notre programme et de rester à l’appart’ toute la journée. On en a profité pour s’installer au bord de la piscine, au soleil mais à l’abri du vent. Il y avait même une tortue qui est venue se désaltérer quand on est descendu !
Ce matin, j'ai terminé le livre que m’a offert Bonobo sur le caca et, en fin d’aprèm, j’ai eu le temps de finir Jusant. Ce n’était pas à la hauteur de Journey mais bien mieux qu’Abzu, un bon moment qui ne laissera pas de souvenirs énormes…
Bonobo est toujours malade, il a préféré passer la journée à la maison. Je suis resté avec lui le matin mais je suis parti ensuite en ville faire des courses et commander pour le réveillon. Je suis revienu tranquillement par la plage, il faisait tellement beau et chaud… j’en ai profité pour manger mon quatre-heure au bord de l’eau. En rentrant, j'ai terminé «les flibustiers de la mer chimique» qui m’aura bien plu au final et le soir, j'ai regadé deux épisodes d’Ahsoka avant de continuer le long podcast avec Thierry Marx.
Aujourd’hui Bonobo va mieux, on a donc décidé de faire ce que l’on avait repoussé ces deux derniers jours: aller à Taghazout en bus, une petite ville de pécheurs (avant) et de surfeurs (maintenant) à une vingtaine de kilomètres au nord d’Agadir. On y est arrivé un peu avant 13h, on s’est installé à la terrasse d’un restaurant qui donne sur l’océan et on a profité de la météo plus que clémente! Après manger, on est parti se balader un peu dans la ville mais on a terminé très vite sur la plage. Chose exceptionnelle, il faisait tellement chaud que je me suis baigné deux fois!
La plage de Taghazout
Je n'ai malheureusement pas tenu le journal correctement et il me manque la fin du voyage, ça m'apprendra! Bon, il faut dire que la journée du 31 a été bien remplie, il a fallu aller faire les courses, rejoindre la cousine de Bonobo et passer le réveillon tous les trois. On a même eu droit à un joli feu d'artifice, parfaitement visible depuis la terrasse.
Et le lendemain, il a fallu partir à 6h de matin pour prendre notre vol de retour vers Toulouse où ChrisChris est venu nous chercher et nous a gentiment invité chez lui pour nous faire à manger, le frigidaire étant bien vide à notre retour.
Rédigé par:
Got
Date de publication:
17 novembre 2023
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Cela fait pas loin de quatre mois que j’ai acheté un Google Pixel 7a et il est temps de faire un petit retour sur le téléphone de la firme de Mountain View.
Alors, qu’est-ce que j’en pense? Ben je suis plutôt déçu. Pas par les photos qui sont bonnes de jour comme de nuit, pas par les mises-à-jour ni par sa fluidité (bien aidée par l’écran 90Hz) mais par ses très nombreux bugs, sa chauffe excessive et par son autonomie catastrophique.
Parmi les bugs les plus énervants, la bascule entre la 4G et le wifi n’a jamais fonctionné correctement et je me retrouvais chez moi sans data. Après de multiples bidouilles, en rentrant dans le mode développeur, je pense avoir corrigé le problème mais c’est quelque chose qui ne devrait pas arriver out-of-the-box!
Autre souci inacceptable: l’absence de DAC dans la prise USB-C. Je ne vois que ça comme explication car aucun de mes précédents adaptateurs USB-C -> Jack 3,5mm ne fonctionne avec mon Pixel 7a. Il a fallu que je commande sur Aliexpress un tout petit DAC USB-C pour pouvoir avoir le son dans des écouteurs filaires ou sur l’autoradio de Bonobo.
Mais là où ça me dérange le plus, c’est sur l’autonomie. C’est bien simple, je tiens tout juste la journée les jours où j’utilise peu mon téléphone. 30 minutes de GPS et quelques vidéos YouTube et je suis à moins de 20% de batterie avant 19h. Kaloo m’a fait la remarque que j’utilisais toutes les capacités du téléphone à fond (luminosité à 90%, écran à 90Hz, …) mais à quoi ça sert de les proposer si on ne peut pas les utiliser sans bouffer la batterie? Je vais me pencher sur l’Universal Android Debloater pour voir si en limitant les services actifs sur mon Pixel 7a je gagnerais un peu d’autonomie. Mais dans quelques mois, quand la batterie ne sera plus à 100%, je risque de rager plus d’une fois car mon téléphone sera à plat en pleine journée.
Je suis critique envers ce smartphone mais la promesse de Google n’est pour moi pas tenue, d’où ma déception. Alors certes le téléphone est à jour avec la dernière version d’Android et la plupart des fonctionnalités spécifiques aux Pixel, son form factor est agréable malgré des bordures d’écran un peu épaisses, il est suffisamment puissant pour mon utilisation. Mais autant j’ai gardé mon OnePlus 7 plus de quatre ans, autant je pense que mon Pixel 7a ne demeurera pas aussi longtemps entre mes mains…
Tout jeune quarantenaire, je suis un bonobo au top marié à un autre bonobo tout aussi extraordinaire. J'aimerais passer mon temps à voyager aux quatre coins du monde mais il faut bien qu'on soit de temps en temps en France pour voir les amis et la famille.
Je garde ce blog en ligne depuis 2008 (ça ne nous rajeunit pas, ma pov' Lucette!) mais je ne poste que de façon intermittente à propos de tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de partager sur le net.