Rédigé par:
Got
Date de publication:
24 avril 2021
Lien permanent:
tags:
Comme chaque année, je passe mes vacances sur la petite ile de Pinar Del Mar en compagnie de mon abuela et de mon abuelo. C’est toujours un plaisir de passer du temps avec eux et de découvrir toute la faune et la flore des environs, surtout que cette année ils m’ont confié un vieux smartphone et me laisser parcourir l’ile à ma guise. C’est que je suis grande maintenant!
Tout se passait bien cette année encore jusqu’à ce que le Maire annonce que la réserve naturelle, laissée à l’abandon depuis des années, allait être transformée en hôtel de luxe sous peu! Ni une ni deux, avec ma copine de toujours Inès, on a fondé le LDBIA (la Ligue de Défense de la Biodiversité d’Inès et Alba) et on a collecté les signatures des autres habitants dans notre pétition contre la construction de cet verrue touristique.
On ne s’est évidemment pas limité à ça. On a aussi à notre disposition un kit de premier secours pour soigner les animaux piégés dans des déchets ou englués dans des produits chimiques. On a également récupéré tout ce qu’il faut pour réparer les différents nichoirs à oiseaux, panneaux d’informations sur les oiseaux et même les ponts cassés de la réserve naturelle.
Je peux vous dire qu’on ne se repose pas beaucoup sur Pinar Del Mar, ce sont des vacances plus qu’occupées! Car les différents habitants de l’ile ont toujours une question à nous poser ou coup de main à nous demander. Dommage de ne pas avoir d’application de fitness sur mon vieux smartphone, je suis curieuse de savoir combien de kilomètres je parcours chaque jour… sans regret tellement le coin est un petit paradis.
Si vous saviez le nombre d’oiseaux différents qui peuple le coin! Je les prends tous en photos, pour mon plaisir personnel (j’essaie de tous les avoir, c’est plus amusant et respectueux que de chasser des Pokemon) mais aussi pour embellir les panneaux d’informations dont les illustrations se sont abimées avec le temps.
Mais les jours passent si vite, le festival approche à grand pas et avec lui la date pour remettre au Maire notre pétition. Dès demain matin je repars en campagne pour bloquer ce projet de construction, il en va de mon honneur de petite-fille! Mon seul regret, c’est que ce combat me prend toute mon énergie et qu’au final je passe si peu de temps avec mes grand-parents. Heureusement qu’ils me soutiennent à 300%, surtout mon abuela que j’adore!
Billet solo de 2021, ajouté ici plutôt que de créer une nouvelle page juste pour lui.
Rédigé par:
Got
Date de publication:
8 janvier 2023
Lien permanent:
tags:
Cela me fait toujours un pincement au cœur quand je ferme la maison de Montfaucon pour plusieurs semaines ou plusieurs mois. J’ai toujours peur que ce que j’appelle encore parfois dans ma tête la maison de la Mamie, ne soit plus là ou en tout cas plus en bon état la prochaine fois que je reviendrai.
Je sais que cette peur est assez irrationnelle, la maison a déjà passé plus d’une année à n’être habitée, aérée et chauffée que peu de semaines par an. Mais je tiens particulièrement à ce lieu, le seul qui soit réellement chez moi -même si je me sens très bien à Tournefeuille.
Je crois que s’il arrivait quelque chose à cette maison, je me sentirais responsable et je me sentirais jugé par mes aïeux même s’ils ne sont plus de ce monde depuis longtemps. Une peur irrationnelle je vous dis…
Des fois, je me dis qu’il faudrait être locataire dans des Airbnb toute notre vie et de louer tout le matériel nécessaire à notre quotidien, cela éviterait de s’attacher et donc de s’inquiéter pour des biens matériels qu’on ne peut pas emmener avec nous. Parce que ce qui s’applique à cette maison touche aussi ma voiture, mon Steam Deck ou même mon canapé rouge. Et surtout il y a des choses qu’on aimerait intemporelles, qu’elles soient matérielles ou non. Un peu comme des amitiés fortes qu’on voit se diluer dans le temps avec nos vies qui divergent alors qu’on aimerait qu’elles soient identiques aux premiers jours.
Vouloir se séparer de tous ses biens matériels… me voilà prêt à devenir moine il faut croire!!
Rédigé par:
Got
Date de publication:
8 janvier 2023
Lien permanent:
tags:
Squaregot V2023 - Jeux Vidéo - PC - Tech & Co. - Steam Deck
Cela faisait un moment que je voulais essayer de faire tourner ma version tipiak de Cyberpunk sur mon pc-console portable. J’ai profité de ces quelques jours tranquilles à Tournefeuille pour faire le ménage sur mon Steam Deck en supprimant certains jeux, en en transférant d’autres sur la carte SD afin de libérer les presque 70Go nécessaires au jeu de CD Project.
Grand bien m’en a pris car le jeu tourne vraiment bien, même mieux que sur mon ordinateur de jeux, équipé il est vrai d’une vieillissante 1060 3Go et devant afficher le jeu en full-hd. La config’ sous la télé souffre surtout d’un bug bien énervant qui fait planter le jeu dès qu’on accède à la carte et qu’on veut revenir à la partie dans certaines zones.
Sur mon Steam Deck, je n’ai pas eu un plantage et très peu de ralentissements maintenant que je l’ai configuré pour qu’il tourne à 30fps avec suffisamment de détails pour que le jeu reste joli en 800p.
Et même sans bouger de chez moi, c’est un plaisir de prendre la console portable et d'arriver directement dans le jeu en quelques secondes après l’allumage alors qu’il faut plusieurs minutes pour allumer l’ordi et lancer le jeu. Bien pratique l’une de ces dernières nuits où une insomnie m’a gardé éveillé jusqu’à 7h…
J’ai pu me rendre compte qu’un jeu comme Cyberpunk vide bien la batterie en 1h30 (ce qu’il a fallu pour passer de 100% à 9% cette nuit-là). En prévision des futurs voyages, j’ai pu tester ma batterie externe, certes pas assez puissante pour le Steam Deck avec ses 18W, mais qui n'a laissé la console se décharger que de 20% en 1h.
Mais le vrai plaisir reste le jeu en lui-même. Il a beau avoir de nombreux défauts et encore quelques bugs même en version 1.6, c’est toujours impressionnant d’arpenter Night City et la plupart des quêtes sont bien écrites. Je viens même d’en lancer une qui fait un lien avec l’anime sorti il y a quelques mois, un clin d’œil qui fait son petit effet. Bref, je n’ai pas fini d’enchainer les heures sur Cyberpunk 2077, chez moi ou à l’autre bout du monde, pour mon plus grand bonheur.
Rédigé par:
Got
Date de publication:
25 janvier 2023
Lien permanent:
tags:
Elo avait prévu un petit week-end pour fêter son anniversaire un peu en avance avec ses amis. Elle avait réservé deux appartements dans un hôtel haut-de-gamme pour qu’on puisse faire la fête tous les douze et il n’y a pas à dire, c’était classe!
C'était le salon de l'hôtel, pas le notre hein!
En plus, elle avait privatisé le SPA associé à l’hôtel pour 1h30 et je dois avouer que le petit jacuzzi en extérieur avec vue sur les montagnes enneigées a fait son petit effet.
C’était très sympa de retrouver une partie de la Team Beau-Site à Saint-Martin-Vésubie, de tchatcher avec tout le monde, de manger moult crêpes et de dévorer une raclette au chaud alors qu’il faisait moins-je-ne-préfère-pas-savoir dehors! On n’a pas pu faire des raquettes mais la balade en forêt et la luge avec les gosses nous ont bien occupés.
C’était malheureusement le dernier anniversaire des 40 ans de la Team BS, on est tous vieux maintenant. Heureusement, on pourra toujours refaire la fête pour nos 50 ans, nos 60, nos 70 et même plus si Dieu nous prête vie…
Rédigé par:
Got
Date de publication:
14 mars 2023
Lien permanent:
tags:
Et un jeu de plus fini et fait entièrement sur mon Steam Deck!
Le genre rogue-like se prête bien à la console-pc de Valve, on peut enchaîner des parties courtes à gérer son village et de longues sessions à défoncer du monstres dans les donjons. Je me suis bien éclaté à combattre, un peu moins à gérer mes fidèles même si les améliorations du village et des villageois rendent la gestion un peu moins rébarbative. L’ambiance par contre était au top, la thématique m’a fait triper et le jeu n’est pas trop long.
Rédigé par:
Got
Date de publication:
28 juillet 2023
Lien permanent:
tags:
Mélanger les vampires avec les cow-boys du Far West, dans un jeu bien bourrin et sanguinolent, voilà le pitch d’Evil West. Et la promesse est tenue, le jeu est bien jouissif dans sa violence débridée. Dommage que la lassitude s’installe assez vite, entre le déroulé énigme-arène-couloir qui se répète ad nauseam, les mêmes monstres qu’on affronte à longueur d’arènes (d’abord en solo, puis à deux, puis avec d’autres monstres moins forts, puis avec d’autres monstres plus forts, puis en quantité industrielle) et le scénario qui reste au ras des pâquerettes. Le jeu offre pourtant un panel d’armes et de combos intéressants, on a quelques éléments du décors qui sont utilisables en combat et surtout des graphismes d’un très bon niveau mais rien de bien nouveau sous le soleil du beat’em all en 3D tel qu’on en voit depuis l’époque de la PS2.
Il est à noter que le jeu tourne bien sur mon Steam Deck, locké en 30fps constants avec des graphismes réglés sur moyens. Côté programmation, c’est donc du propre et de l’efficace.
Rédigé par:
Got
Date de publication:
14 septembre 2023
Lien permanent:
tags:
Cela fait des mois des années que je me dis que je dois faire quelques choses de mon vieil Asus x205t qui traîne dans mon bureau. Et en voyant cette vidéo sur YouTube, je me suis dit qu’Haiku OS serait parfait pour cette machine.
J’avais enfin un peu de temps devant moi cette semaine, je me suis lancé… en sachant le peu de succès que j’allais rencontrer. En effet, le x205t a une architecture particulière: c’est une machine 64 bits avec un UEFI 32 bits (ce qui posera des soucis plus tard) mais surtout elle n’a ni disque dur ni SSD mais une eMMC - l’équivalent d’une carte SD soudée à la carte mère. Et ça, Haïku OS n’en veut pas. J’espérais néanmoins pouvoir utiliser la version Live pour faire mumuse mais la particularité de l’UEFI a rendu cela impossible.
Bref, je me retrouvais donc doublement frustré: je ne pouvais pas essayer ce BeOS moderne qu’est Haïku OS ni libérer ma vieille machine d’un Windows 10 pas adapté. Qu’à cela ne tienne!
J’ai dans un premier temps essayé Haïku OS sur mon MacBook Air M1. Ce dernier étant sous architecture ARM, il n’y a pas de version adaptée. Il faut donc passer par de l’émulation x86 et je suis tombé sur ce tutoriel qui m’a permis de booter l’OS. Mais les choses se sont gâtées ensuite: quelques soient les paramètres utilisés pour la VM, Haïku OS est d’une lenteur abyssale sur mon M1. Rien que lancer le navigateur prend une dizaine de secondes et faire défiler une page web toute simple occupe le processeur virtuel à 100%. Bref, inutilisable en l’état, faudra que je teste sur un PC.
Haiku OS, tournant difficilement, sur un MacBook Air M1
Quant à l’Asus, j’ai essayé Lubuntu dessus. En version bootable sur la clef USB, ça marche pas mal, même le trackpad et le wifi. Malheureusement l’installation bugge lors de la configuration de GRUB (l’UEFI 32 bits toujours) et Lubuntu ne boote pas depuis la eMMC. J’ai trouvé quelques astuces pour régler ce problème mais ça dépasse de loin mes connaissances en UNIX. J’ai essayé l’installation standard d’une Debian 12 mais ça plante après le tout premier écran de chargement.
Je n’ai pas baissé les bras pour autant, je suis passé par une netinstall toujours de Debian 12 et cette fois-ci, ça a marché après une loooongue installation. Il faut dire que le wifi de l’x205t est plutôt ancien mais ça a permis à netinstall de trouver la version de GRUB adaptée à une machine 64 bits avec un UEFI 32 bits, hallelujah!
Une fois la machine redémarrée, tout fonctionne ou presque (le wifi, le Bluetooth, le trackpad et les haut-parleurs marchent, pas la prise audio et je n’ai pas testé le lecteur de cartes). J’ai pu aller sur des sites avec un navigateur moderne, ça reste fluide tout comme YouTube en 720p.
Alors que j’allais éteindre l’Asus, j’ai trouvé rigolo de demander à Chat GPT un petit haïku sur Debian et la seconde itération m’a donné ça:
Debian, source pure,
Liberté, paix, sans fin,
Bonheur d’un code libre.
La boucle est bouclée: ça a commencé par Haïku OS et ça s’est terminé par un haïku ;-)
Rédigé par:
Got
Date de publication:
17 novembre 2023
Lien permanent:
tags:
Cela fait pas loin de quatre mois que j’ai acheté un Google Pixel 7a et il est temps de faire un petit retour sur le téléphone de la firme de Mountain View.
Alors, qu’est-ce que j’en pense? Ben je suis plutôt déçu. Pas par les photos qui sont bonnes de jour comme de nuit, pas par les mises-à-jour ni par sa fluidité (bien aidée par l’écran 90Hz) mais par ses très nombreux bugs, sa chauffe excessive et par son autonomie catastrophique.
Parmi les bugs les plus énervants, la bascule entre la 4G et le wifi n’a jamais fonctionné correctement et je me retrouvais chez moi sans data. Après de multiples bidouilles, en rentrant dans le mode développeur, je pense avoir corrigé le problème mais c’est quelque chose qui ne devrait pas arriver out-of-the-box!
Autre souci inacceptable: l’absence de DAC dans la prise USB-C. Je ne vois que ça comme explication car aucun de mes précédents adaptateurs USB-C -> Jack 3,5mm ne fonctionne avec mon Pixel 7a. Il a fallu que je commande sur Aliexpress un tout petit DAC USB-C pour pouvoir avoir le son dans des écouteurs filaires ou sur l’autoradio de Bonobo.
Mais là où ça me dérange le plus, c’est sur l’autonomie. C’est bien simple, je tiens tout juste la journée les jours où j’utilise peu mon téléphone. 30 minutes de GPS et quelques vidéos YouTube et je suis à moins de 20% de batterie avant 19h. Kaloo m’a fait la remarque que j’utilisais toutes les capacités du téléphone à fond (luminosité à 90%, écran à 90Hz, …) mais à quoi ça sert de les proposer si on ne peut pas les utiliser sans bouffer la batterie? Je vais me pencher sur l’Universal Android Debloater pour voir si en limitant les services actifs sur mon Pixel 7a je gagnerais un peu d’autonomie. Mais dans quelques mois, quand la batterie ne sera plus à 100%, je risque de rager plus d’une fois car mon téléphone sera à plat en pleine journée.
Je suis critique envers ce smartphone mais la promesse de Google n’est pour moi pas tenue, d’où ma déception. Alors certes le téléphone est à jour avec la dernière version d’Android et la plupart des fonctionnalités spécifiques aux Pixel, son form factor est agréable malgré des bordures d’écran un peu épaisses, il est suffisamment puissant pour mon utilisation. Mais autant j’ai gardé mon OnePlus 7 plus de quatre ans, autant je pense que mon Pixel 7a ne demeurera pas aussi longtemps entre mes mains…
Rédigé par:
Got
Date de publication:
29 novembre 2023
Lien permanent:
tags:
… et de sa «suite» Cloudpunk: City of Ghosts, deux excellents jeux que j’ai dévorés sur mon Steam Deck. Les deux se déroulent dans la mégalopole de Nivalis, un monde cyberpunk et futuriste dans lequel les humains se déplacent en voitures volantes, comme dans le Cinquième Élément par exemple.
On y incarne justement une livreuse pour la société Cloudpunk et chaque mission est en fait un quête FedEx à travers les différents quartiers de la ville tout en écoutant ce que les uns et les autres ont à raconter. Je sais, dis comme ça, ça fait penser à 99% des jeux à monde ouvert et ça ne fait pas rêver. Sauf que l’écriture de tous les personnages est vraiment au top, on accroche immédiatement à leur histoire qu’elle dure une mission ou plusieurs. Comme dans tout univers cyberpunk, le ton est assez sombre et adulte mais il y a des personnages vraiment attachants et d’autres qu’on déteste dès la première ligne de dialogue.
On ne peut malheureusement pas adapter nos actions aux personnages, l’histoire étant quasiment linéaire mais c’est un plaisir de la parcourir. Quand je suis arrivé à la fin du premier jeu, j’ai fait une courte pause pour finir Hogwart’s Legacy mais j’ai vite replongé dans la suite. On y joue à tour de rôle plusieurs personnages dont l’héroïne du premier mais j’ai un peu moins apprécié l’intrigue. Ce fut quand même un crève-cœur d’abandonner tout ce petit monde quand le générique de fin est arrivé.
Techniquement, le jeu est assez original avec son moteur graphique voxel qui permet de mettre en scène une ville impressionnante avec de multiples buildings et véhicules. Les piétons par contre sont assez mal rendus, surtout dans le premier jeu. Le second jeu utilise le même moteur mais semble un poil plus joli, avec entre autre des modèles de piétons plus détaillés, et tourne mieux sur mon Steam Deck avec pourtant les mêmes réglages.
Au final, je sais que certains personnages rencontrés dans Cloudpunk et sa suite resteront dans ma tête pendant un moment. Il faut dire que les deux jeux me font penser à bien des égards à Citizen Sleeper, un autre titre cyberpunk avec un gameplay simple mais une écriture aux petits oignons. Reste plus qu’à attendre leur suites annoncées, Nivalis pour l’un et Citizen Sleeper 2 pour l’autre!
Tout jeune quarantenaire, je suis un bonobo au top marié à un autre bonobo tout aussi extraordinaire. J'aimerais passer mon temps à voyager aux quatre coins du monde mais il faut bien qu'on soit de temps en temps en France pour voir les amis et la famille.
Je garde ce blog en ligne depuis 2008 (ça ne nous rajeunit pas, ma pov' Lucette!) mais je ne poste que de façon intermittente à propos de tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de partager sur le net.